Maurice - La boucle de Bras d'Eau National Park

Difficulté
Facile
Indice de confiance Excellent
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 2h
Distance 4.9 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 28 - 12 m
Dénivelé positif 50 m
Dernière mise à jour 28/01/2024

Chemins pavés sous les araucarias

Après le Parc de la Rivière Noire, Bras d'Eau National Park est le deuxième de l'île par sa superficie. Assez excentré et situé dans une zone moins touristique, il est moins connu. L'affluence indique cependant que des amateurs de sous-bois aiment pratiquer les boucles et circuits proposés par le parc. Les abords du Centre des Visiteurs comportent des plantations, les ruines d'une ancienne usine sucrière et un parc à tortue à fuir pour éviter d'être le témoin de la manière dont sont traitées les pauvres bêtes. Après avoir admiré les tortues du Centre d'Osterlog qui paissent dans une prairie verdoyante, on a beaucoup de mal à supporter de voir les tortues centenaires enfermées dans leur carapace sur une surface lisse de béton surchauffé. De l'autre côté de la route, les parcours sont remarquablement organisés avec une signalétique omniprésente et des sentiers larges, pavés en pierre de lave et bordés de blocs qui délimitent le parcours. Les amoncellements de roches volcaniques ne laissent pas imaginer que le terrain peut retenir de l'eau dans des mares plus ou moins vastes. Ne pas faire trop de bruit pour être certain de croiser les macaques de Maurice qui s'approchent de ces mares. Un circuit plus long amène à la Mare Sarcelle mais il doit s 'effectuer en aller-retour.

La randonnée débute au parking du Visitors Center du parc national. Un panneau en indique les limites sans pour cela donner des indications sur le circuit de randonnée (Photo 1). Il est possible de garder la visite des alentours du Centre pour la fin. Le petit bâtiment sous les grands arbres est le siège de l'administration du Centre (Photo 2). Une ancienne usine sucrière ouverte à tout vent peut également se parcourir sans danger pour en apprécier la taille et l'architecture (Photo 3). Le circuit passe près de l'enclos grillagé et bétonné abritant les tortues (Photo 4). Passer son chemin si l'on aime les animaux. Quelques plantations entourent les bâtiments (Photo 5). Après ce petit tour, traverser la route puis rejoindre le point de départ des circuits de randonnée. Passer tout d'abord par le Puits Français bien indiqué par des panneaux (Photo 6). Très bien conservé dans un bâtiment en dur, le puits se rejoint par un escalier (Photo 7). Après ces visites, partir dans le sous-bois et débuter la boucle après avoir lu les consignes précisant ce qui est interdit ou autorisé dans le parc (Photo 8). Les araucarias géants couvrent toute la zone, créant une ombre généreuse (Photo 9). Le circuit est, dès le départ, constitué d'un large chemin aménagé en pierres de lave. Très plat à sa création, les pavés ont été poussés par les racines et il faut regarder où poser le pied pour ne pas trébucher (Photo 10). Les araucarias laissent la place aux bois classiques de l'île (Photo 11). On parvient au croisement où se terminera la boucle dans une heure (Photo 12). De chaque côté de la trace, on traverse d'immenses surfaces couvertes de pierriers qui n'incitent pas au hors sentier (Photo 13). Pourtant, quelques portions sableuses sont tout aussi agréables et reposantes (Photo 14). Comme le parc est peu étendu, les sentiers effectuent beaucoup de virages afin de rallonger un peu la randonnée (Photo 15). Plus loin, un enclos abrite ce qui pourrait correspondre à un puits. A y regarder de plus près, ce serait plutôt une entrée d'ancien tunnel de lave (Photo 16). Le sentier traverse également une petite forêt présentant de belles essences (Photo 17). Un véritable effort a été apporté à la signalisation à l'intérieur du parc, cependant on peut regretter que des panneaux botaniques n'aient pas été installés au pied des plus beaux spécimens. Bien suivre les directions indiquées aux croisements de pistes (Photo 18). On arrive en une trentaine de minutes à la première mare. Un panneau annonce qu'elle porte le nom de la forêt de mahoganys plantée autour. Elle se caractérise par un sol dallé avec des gradins et escaliers en pierre de lave comme si on avait voulu y installer une piscine (Photo 19). Quitter cette mare presque vide et le gros arbre en son centre pour reprendre les sentiers tortueux en lave. On parvient à une nouvelle piste avec possibilité de rejoindre la mer en partant sur la droite. Tout près, d'autres mares attendent les visiteurs. Un panneau explique l'importance des zones humides et de leur impact sur l'écologie (Photo 20). Après un nouveau sentier très court, on frôle la Mare Chevrettes, beaucoup plus en eau que la Mare Mahogany (Photo 21). Les singes colonisent les abords et n'ont que peu de chemin à parcourir pour boire. De petites colonies occupent les sous-bois et restent discrètes (Photo 22). A quelques mètres, le sentier arrive à la Mare Coq de Bois qui ressemble plus à un vaste marécage qu'à une mare mais correspond mieux à la définition des wetlands (Photo 23). On s'attend donc à voir un coq sauvage dans les environs. Le coq des bois (Terpsiphone borbonnensis), insectivore endémique des Mascareignes est appelé Zoizo la Vierge à La Réunion. Il ne craint pas l'homme même s'il sait rester discret. Délaisser le circuit de la Mare Sarcelle puis poursuivre longuement sur la piste montant vers le nord sous de grands eucalyptus (Photo 24). Plusieurs pistes et sentiers sont visibles durant cette traversée. Emprunter plus loin le sentier de retour ressemblant à celui pris au départ (Photo 25). Il ondule également entre différents arbres. Des flèches blanches sont toujours là pour guider les marcheurs (Photo 27). Après d'autres pistes et sentiers pavés, le parcours traverse une longue et curieuse construction faite d'un mur de pierre surmonté de poteaux blancs hérissés de baguettes métalliques (Photo 28). Poursuivre, toujours sur le même type de parcours, et rejoindre le sentier pris à l'aller. Prendre à droite au carrefour repéré au départ pour rejoindre le Centre sous les araucarias.

Particularités

Balises

Nombreux panneaux

Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Dans le nord-est de l'île, entre Rivière des Remparts et Centre de Flack, prendre la B100 et stationner au Visitor Center de Bras d'Eau National Park - Débuter la visite par les alentours du Centre avant de traverser la route et entamer la boucle bien indiquée par de nombreux panneaux.


Commentaire sur cette randonnée (1)

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Martial, 26/01/2024 16:26
Randonnée complétée le 06/12/2023

La visite dans ce très beau park est courte mais conviendra parfaitement pour une promenade digestive très agréable. Possible d'y adjoindre la fiche 1892 pour une visite plus complète, mais qui demandera de marcher un peu plus.
Beaucoup de tristesse du coté de l'enclos des tortues qui vivent dans un environnement peu approprié.

Randonnée ajoutée le : 25/01/2024