Maurice - La montée à la Tourelle du Tamarin

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Excellent
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 2h30
Distance 4.4 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 563 - 44 m
Dénivelé positif 560 m
Dernière mise à jour 17/12/2023

Il est conseillé de demander l'autorisation

Merci à mon ami Martial de m'avoir accompagné sur une vingtaine de circuits à l'Île Maurice. Voici la première fiche de la longue liste qui suivra.

A moins d'un kilomètre de la côte Ouest, entre les villages de Tamarin et Grand Rivière Noire se dresse un piton de 563 m d'altitude qui se remarque de très loin. Le pic, nommé tourelle, est parcouru de pistes et sentiers situés en propriétés privées dont l'accès est très réglementé. Cependant, un parcours est laissé aux randonneurs pour en atteindre le sommet. Il est fortement recommandé de demander l'autorisation quelques jours avant l'ascension, surtout lorsque la marche s'effectue en groupe (loic@terresbrunes.mu). Deux accès sont possibles pour rejoindre le point de départ : par le château d'eau ou, plus facile, par la Rue du Corps de Garde. Plus haut, ce sont également deux sentiers qu'il est possible d'emprunter. L'un est baptisé X ; c'est le plus difficile car il débute par une forte pente qui rejoint l'autre parcours à la fin d'un lacet. L'autre, nommé Z, est plus aisé ; il effectue un détour à plat avant d'entamer la montée et de rencontrer le sentier X. Le sentier est large et impossible à perdre des yeux. Il monte fortement sur un sol le plus souvent rocailleux. Les portions les plus pentues comportent de longues cordes qui peuvent aider à la grimpée mais surtout à la descente. On atteint le sommet en une heure d'efforts soutenus, assez fatigant par fortes chaleurs. Depuis le sommet, on profite d'un exceptionnel panorama à 360 ° permettant d'apercevoir une majorité des pitons de l'île. Une descente presque rectiligne se remarque sur l'arête. Elle longe près de 2 km de grillage destiné à parquer les cerfs que l'on devine en troupeaux au fond de la vallée. Plus technique et moins visible que celui de la montée, ce sentier peut se suivre jusqu'à un rocher caractéristique avant de faire demi-tour.

La randonnée débute ici sous un palmier de la Rue du Corps de Garde qui permet de laisser le véhicule à l'ombre (Photo 1). Quelques dizaines de mètres plus haut, difficile de stationner car la fin de l'Avenue de la Tourelle est zébrée de peinture. Le début de la montée se situe entre les murs d'enceintes des premières propriétés et quelques arbres (Photo 2). Le sol est caillouteux, la pente assez sérieuse et le mieux est de se lancer calmement car il n'y aura guère de portions plates jusqu'au sommet (Photo 3). En se retournant, on peut déjà admirer les panoramas sur les principales montagnes de la région (Photo 4). En fin de montée, on devine le réservoir d'eau. Repérer, sur la gauche, dans la végétation, un grand tamarin que rejoint un sentier assez bien marqué (Photo 5). Après avoir franchi la ravine à sec, le sentier caillouteux mène rapidement à un grillage qu'il faut enjamber à l'aide d'une échelle de bois (Photo 6). Le sentier baptisé X part vers la droite, le Z à gauche. Lire les panneaux et débuter en longeant le grillage (Photo 7). Le passage est étroit. Les pieds passent des parties terreuses aux roches et souvent sur le grillage lui-même, malmené par quelques éboulis. Très vite, on remarque un panneau vert invitant à entamer la montée par la droite (Photo 8). La pente n'est pas immédiate mais elle se présente assez vite et ne cessera guère jusqu'au sommet. Les mains sont vite sollicitées pour franchir de hautes marches (Photo 9). On rencontre même les première barres rocheuses surchauffées au soleil (Photo 10). Les premières cordes font leur apparition et si elles ne sont pas totalement indispensables par temps sec, elles s'avèreront utiles sur sol glissant ou en descendant (Photo 11). L'ascension permet de profiter de nouveaux points de vue sur la petite ville de Tamarin marquée par l'importante surface de sa saline encore en exploitation (Photo 12). Les portions plates, très rares, ne suffisent pas à reposer les jambes. Les bois pissenlit ont envahi le sous-bois mais le sentier caillouteux est toujours là (Photo 13). En plus de la pente, il faut souvent enjamber des troncs au sol ou de grosses pierres qui augmentent l'effort (Photo 14). Certains passages assez abrupts ou glissants comportent encore de longues cordes qui permettent de garder l'équilibre car il n'y a pas toujours d'arbustes pour se maintenir (Photo 15). Après 300 m de montée, les panoramas se font plus fréquents (Photo 17). La végétation diminue en hauteur mais de grands arbres viennent agrémenter le parcours (Photo 18). Certains ont résisté à la chaleur ou ont trouvé de l'eau pour survivre et méritent une halte pour les admirer (Photo 20). On rencontre une haute barre rocheuse. Un sentier en faisait le tour par l'ouest mais il n'est plus entretenu. Partir sur la gauche et effectuer la dernière escalade en allant à la rencontre des derniers arbres de la montée (Photo 21). La fin du sentier s'effectue plus dans les herbes que dans la végétation rencontrée depuis le départ (Photo 22). On rejoint sans effort le point culminant de la tourelle pour admirer une grande partie de l'île. On a d'un côté les pitons pointus du centre, la verdure de le Rivière Noire (Photo 23) et la mer en direction du Morne Brabant (Photo 24). Même battu par les vents parfois violents, l'endroit est magnifique. Comme la pente impose un repos, rien de mieux que d'en profiter pour admirer les alentours. Reprendre le chemin inverse en prenant garde aux chevilles malmenées par la forte pente et les innombrables roches à enjamber. Le retour est beaucoup plus rapide que la montée.
Si la fatigue ne se fait pas trop ressentir, repérer le sentier débutant au sommet et repartant sur la droite si on vient du rocher sommital. On le devine jusqu'au bas de la Tourelle du Tamarin courant sur l'arête (Photo 25). La pente y est aussi forte que sur l'autre parcours. Il est surtout beaucoup plus empierré. Attention aux herbes poussant un peu partout et qui peuvent cacher des espaces entre les roches (Photo 26). Après quelques acrobaties, de nouvelles cordes, des marches de plus d'un mètre, on parvient à un rocher caractéristique dépassant de la végétation. Y grimper est aisé pour profiter à nouveau de magnifiques paysages vers les Trois Mamelles (Photo 27). Au pied de la tourelle se situent plusieurs prairies dans lesquelles peuvent se voir de grands troupeaux de cerfs à condition de zoomer un peu avec l'appareil (Photo 28). Les premiers hauts grillages débutent au rocher. Destinés à enfermer les troupeaux, ils sont infranchissables. Comme ils sont situés en propriété privée, faire demi-tour jusqu'au sommet puis reprendre le chemin emprunté à l'aller pour rejoindre le château d'eau puis la Rue du Corps de Garde.

Balises

Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Par la B9 ou l'A3 dans l'ouest de l'île, rejoindre le village de Tamarin - Emprunter la Route de Belouget au plus près de la Tamarin River et rouler jusqu'à la Rue du Corps de Garde - Stationner dans cette rue puis entamer la randonnée à la fin de l'Avenue de la Tourelle - Longer les lotissements jusqu'au château d'eau et bifurquer à gauche sur le sentier traversant la petite ravine - Prendre le sentier Z partant sur la gauche - Longer le grillage jusqu'au panneau indiquant la montée vers la droite - Atteindre le sommet de la Tourelle du Tamarin et faire demi-tour par le même itinéraire.
Certains marcheurs seront tentés de débuter la descente vers le rocher marquant le début des parcs destinés à l'élevage des cerfs, avant de faire demi-tour.


Commentaire sur cette randonnée (1)

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Martial, 20/12/2023 17:34
Randonnée complétée le 05/12/2023 en 2h30

C’est la 2ème fois pour moi que je vais faire cette grimpette vers la Tourelle de Tamarins, et, presque un anniversaire puisque c’était il y a un an presque jour pour jour.
La fiche n’était pas encore sortie et c’est mon ami Mauricien Jean Claude qui m’avait accompagné.
C’est avec grand plaisir que j’y retournerai ce jour, avec Jean Paul, dans une version légèrement différente puisque nous avons visité une arête parallèle à celle de notre montée.
Même si on ne monte qu’a 563 mètres, la grimpette est sévère, comme précisée sur la fiche, des cordes sont en places.
Arrivée au sommet, les vues sont splendides.
Cette sortie devrait rapidement rejoindre les incontournables de l’île Maurice.

Randonnée ajoutée le : 17/12/2023